Livre d'or

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  • 31 Linda Le 11/02/2017

    A deux reprises déjà, j'ai eu l'occasion de voir "de l'intérieur" la dure réalité du terrain, en accompagnant Lydia et Céline à Bečej lors de leurs séjours au refuge.

    Depuis longtemps, je m'étais faite à l'idée de ne plus adopter de chien, Volan étant bien trop "sélectif", et désormais malade.

    Et pourtant... Tu étais là, Linda. Bientôt un an de refuge, tu survivais tant bien que mal. Toujours à la recherche de tranquillité, de calme, tu ne voulais que pouvoir te reposer. A quinze ans, atteinte de dirofilariose, et après toute une vie à errer dans les rues... Espérais-tu encore quelque chose?
    Tu semblais presque résignée, comme si tu savais que ta vie se terminerait bientôt, ici, à Bečej, au milieu de tout ce bruit, de cette agitation constante, à avoir faim et froid.
    Jamais tu n'allais vers les autres, mais tu n'étais pas contraire à te laisser toucher ou renifler par ceux qui partageaient ton enclos. Tu attendais qu'on vienne vers toi, que quelqu'un te porte un peu d'attention. Une petite caresse, un petit bisou, tu te contentais de ce qu'on voulait bien te donner.

    Résignée, c'est le mot qui convient. A croire que tu avais compris que tu étais abandonnée à ton sort. Une première solution d'accueil en Serbie, tombée à l'eau parce qu'il y avait "plus urgent". Je peux comprendre, la Serbie, c'est loin d'être le paradis, il y a toujours des cas plus désespérés, à chaque coin de rue.
    Après mon premier séjour en mai, j'apprends avec joie que finalement, une deuxième solution se profile pour toi. Je ne sais pas si tu as compris ce qu'il se passait pour toi, quand le vétérinaire est venu. Une puce, un carnet, des vaccins... Quelques mois à attendre, et tu seras bientôt française! Ton arrivée était prévue pour que tu puisses fêter ton premier Noël en toute sécurité.
    Ouf, plus besoin de penser trop à toi, de me torturer en sachant que tu risquais ta vie là-bas. Tu allais bientôt pouvoir sortir et découvrir la vraie vie!

    Les filles sont reparties en septembre, et je leur ai fait promettre de te faire des tonnes de bisous. J'étais tellement contente pour toi, mais en même temps, égoïstement triste de ne plus pouvoir te prendre dans mes bras à mon prochain voyage.
    Pendant ce séjour, il a fallu terminer ta préparation pour le grand voyage. Un peu de sang, quelques minutes d'attente, et le résultat est tombé... Tu étais atteinte de dirofilariose, une maladie pas chouette, un traitement coûteux et long.
    Heureusement, tu étais prête à partir, à deux doigts d'avoir accès à des soins de qualité... Mais cette deuxième solution est tombée à l'eau. "Trop contraignant", plus personne ne voulait de toi.
    Une nouvelle fois, abandonnée à ton sort.

    Tu me faisais tellement de peine. Quel avenir peut bien avoir un chien de ton âge, maigre, malade, dans un refuge tel que celui-là?
    Tous ces autres, avec qui tu partageais ta vie et que tu laissais t'approcher sans jamais broncher, auraient sans doute fini par te tuer.
    Aucun d'eux n'est méchant, c'est évident. Mais le contexte fait que la cohabitation est délicate. Surtout en hiver, quand il n'y a pas assez de niche et de nourriture pour chacun.
    Les chiens sentent lorsque l'un de leurs congénères est plus faible. Et dans ces conditions... Tu n'aurais très certainement plus vécu très longtemps.
    A moins que la maladie ne t'emporte avant, dans d'atroces souffrances.

    Tu n'étais pas la plus jolie, ni même la plus attachante. Mon coeur battait plus fort quand je voyais Ulyss, ou Wiko, et bien d'autres.
    Mais je me sentais concernée par ton état. Je pensais à toi depuis des mois, me réjouissais, puis déchantais à chaque fois que quelqu'un te laissait tomber.
    J'ai pu voir, et entendre, ce que peuvent provoquer, au sein d'une meute à l'équilibre instable, la faim, le froid et le manque d'attentions.
    Jamais tu n'aurais fait le poids.

    J'avais promis à Blackjack que je reviendrai le voir et lui donner un peu d'amour, le temps d'une semaine. Je n'ai pas pu tenir cette promesse, il est parti la veille de notre arrivée au refuge.
    Alors j'ai pris le temps de réfléchir à ta situation. Le départ de Black a été très dur à avaler. Mort tout seul, alors que je lui avais promis d'être là. Est-ce que j'allais pouvoir assumer le fait de te laisser, toi aussi, et de prendre la responsabilité que tu meurs toute seule, sans que je n'aie rien fait pour toi?
    Alors, le 19 janvier, au moment de partir, je t'ai fait une promesse que j'étais certaine de pouvoir honorer cette fois. Le coeur en miettes, je t'ai promis de te ramener à la maison au plus vite.

    Dix jours plus tard, tu faisais partie du convoi emmenant sept autres serbes vers une vie meilleure. Tu traversais l'Europe, et posais tes valises pour la dernière fois de ta vie, à la maison, en Belgique.
    Quelle aventure... et quelle fatigue!

    J'aurais dû faire "comme tous les jeunes de mon âge". Mettre plein d'argent de côté pour m'acheter des tonnes de choses inutiles, faire du shopping et aller boire avec mes amis.
    Puis franchement, pourquoi adopter un chien de 15 ans malade, alors qu'il mourra très bientôt?
    C'est vrai, ma raison me disait qu'avec Volan malade, ce n'était peut-être pas la meilleure des idées d'adopter un autre chien âgé et malade.
    Mais heureusement pour toi, et pour moi, j'ai laissé mon coeur en décider.

    Quinze jours à la maison, rythmés par les visites chez le vétérinaire, les bains, les soins.
    Quinze jours aussi pour comprendre que tu es une petite chienne absolument adorable, parfaite même. Intelligente, calme, gentille et aimante avec tous, une petite perle qui a très vite trouvé sa place sur le canapé, à côté de Volan, l'autre vieux serbe.
    Bienvenue chez toi, Linda!

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  • 32 Severina Le 26/07/2016

    Bonjour, ma petite louloute SEVERINA va super bien, c'est une amour, je suis tellement heureuse de l'avoir adoptée, elle est mon rayon de soleil au quotidien.

    Encore merci à vous d'avoir permis cette super adoption =)

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  • 33 Volan Le 21/01/2016

    Il y a un peu plus de quatre ans, je découvrais ta bouille, au détour d’une photo.
    Une association française, un refuge en Serbie, une multitude de chiens vivant les uns sur les autres. Et toi, dans le tas, perdu parmi tous les autres. Un chien parmi la masse de vies à sauver.
    Roux, adulte accompli, sans race particulière, poil sale, bouille commune. Volan.
    J’ai regardé toutes les photos, retenu difficilement mes larmes en lisant les récits de l’association, et ai décidé de sauver une vie serbe.
    J’ai passé en revue tous les chiens à l’adoption, j’ai sans doute dû te voir quelques fois sur les photos, sans y prêter attention. Et puis, une photo en particulier, un regard, et j’ai su. Tes yeux étaient tristes, tu semblais éteint.
    C’était toi. La vie serbe que je devais sauver, c’était la tienne.

    Quelques mois plus tard, tu es arrivé en France, je suis venue te chercher. On m’avait annoncé un petit problème aux oreilles. Pas grave, le rendez-vous chez le vétérinaire était fixé, tu allais vite aller mieux.
    Je suis arrivée au point de rencontre, je ne te voyais pas. Tu étais caché, recroquevillé dans un coin, tu fuyais. Timide, sans doute ?
    En réalité, c’était bien plus que ça. Tu étais à peine approchable. Tu hurlais, on ne pouvait pas te toucher, tu étais terrorisé.
    J’étais désemparée. Qu’allais-je faire d’un chien « comme toi » ? Je te voyais souffrir, je ne savais pas comment j’allais pouvoir t’aider.
    Tout le monde avait rencontré son adopté, avait pu le toucher, le caresser, l’embrasser, se réjouir. Pas moi.
    Tu t’es un peu calmé dans la voiture, tu as cessé de hurler, mais je ne pouvais toujours pas te toucher. Cinq heures de route pour rentrer, cinq heures pour trouver une solution. Comment t’intégrer dans une meute de trois curieux pas toujours délicats ?
    En rentrant, par précaution, je t’ai installé en vary. Tu t’y sentais visiblement à l’abri, il a fallu des jours pour que tu acceptes d’en sortir de ton plein gré. Tu te recroquevillais toujours à mon approche, tu avais peur.
    Puis il a fallu t’emmener chez le vétérinaire. Une nouvelle catastrophe pour toi, des hurlements, la terreur se lisait dans tes yeux, ça me déchirait le cœur. En réalité, tu n’avais mal nulle part ailleurs qu’aux oreilles. Tu étais « seulement » traumatisé, psychologiquement.

    Il est souvent facile de guérir d’un traumatisme physique. Il y a des médicaments, des opérations, des choses concrètes à mettre en place pour que ça aille mieux. J’aurais tellement préféré que ce soit ça, le problème.
    Parce que le traumatisme psychologique dont tu souffrais était ancré tellement profondément en toi qu’il n’a jamais été possible de le guérir.

    Quatre ans ont passé depuis ton arrivée. Aujourd’hui, tu te laisses souvent approcher, même par des inconnus. Tu ne te caches plus en permanence. Tu sors seul au jardin. Tu ronfles, même, quand tu dors.
    Quatre ans plus tard, je peux t’enfiler ton harnais sans que tu hurles, te faire prendre un bain sans (trop de) panique, et te gratter le cou. Parfois, je peux même te caresser les oreilles.
    Certains jours, tu joues avec moi. Tu grimpes sur mes genoux, tu me mordilles les mains, tu te roules dans le canapé. Depuis peu, tu cours depuis le fond du jardin quand je t’appelle, pour me rejoindre.
    Certains autres jours, tu n’acceptes aucune approche, aucune caresse, et tu hurles sans raison. Ces jours-là, tu fais un bond de quatre ans en arrière, et je me sens désemparée comme au début.

    La vétérinaire dit que tu es autiste.
    Moi, ce que j’en dis, c’est que tu es sans doute le chien le plus courageux qui soit. Parce que la plupart du temps, tu acceptes de pardonner à l’humain ce qu’il t’a fait, et de m’accorder ta confiance infinie en laissant de côté tous les traumatismes qui ont fait de toi ce que tu es aujourd’hui.
    Tu n’es sans doute pas le chien que j’imaginais accueillir. Tu n’es pas toujours propre, tu fais des bêtises, tu ne veux pas toujours de moi dans ta bulle.
    Pourtant, chaque jour, tu m’émerveilles et tu me rends fière de toi. Chaque jour qui passe, je te regarde avec émotion, et je t’aime tel que tu es.
    Quand je te vois m’accorder une telle confiance, ça me touche d’autant plus que je sais le chemin qu’il nous a fallu parcourir pour en arriver là.

    L’association s’est excusée que tu sois « comme ça ».
    Moi, je remercie à chaque seconde les filles de t’avoir fait entrer dans ma vie, et d’avoir permis cette belle adoption.
    Tu es, et resteras, la rencontre de toute une vie. Celle à laquelle on ne s’attend pas, et qui nous change au plus profond de nous.
    Tu es toi, Volan, et tu es sans aucun doute l’être le plus beau et le plus pur qui soit entré dans ma vie. Quoi qu’il arrive, quel que soit ton état d’esprit, quelle que soit ton attitude, je t’aime sans condition, et suis très fière de toi.

    Merci, les filles, d'avoir mis une telle merveille sur mon chemin.

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  • 34 Kuma Le 13/01/2016

    Un peu plus d'un mois que je suis allée chercher Kuma à Lyon chez Lydia. Quelle joie de l'avoir accueilli ! Nous l'avions choisi au départ parce que l'association Nobody's dog cherchait un accueillant en urgence et j'étais touchée par son histoire. Lorsqu'ensuite nous avons vu sa jolie bouille (même tête que ma louloute adoptée elle-aussi) nous n'avons plus hésité... C'est un chien adorable et adoré, joueur, calin, propre obéissant et sage même s'il a besoin de se défouler très régulièrement. Adoré par sa soeur Jypsie qui a trouvé en lui un grand copain de jeu. Et enfin adoré par toute la famille : tellement gentil et craquant que personne ne lui résiste. Merci à toute l'équipe de nous avoir fait confiance.

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  • 35 Moni Le 23/03/2014

    Ca fait une semaine que Moni est avec nous, que du bonheur, un rayon de soleil dans notre vie...un amour...
    Merci Celine, merci Lydia

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  • 36 Chris schmidly Le 23/03/2014

    Respect à Lydia et à Celine pour leur courage , leur abnégation, leur devouement, leur serieux, leur gentillesse, leur amour inconditionnel pour tous les loulous...mercîiiiiiiiiiiiiii pour eux...

  • 37 Cepi Le 01/03/2014

    Voici venu le temps pour moi de prendre ma plus belle plume pour témoigner toute ma reconnaissance à l'association NOBODY'S DOG. Tout a commencé pour moi lorsque mon regard s'est posé sur le post d'un adorable loulou de Becej, le petit Tchépi en septembre 2013. N'ayant pas prévu d'agrandir ma famille de quatre pattes dans l'immédiat, j'ai commencé par le parrainer tout en suivant de très près son post et en prenant de ses nouvelles par mail auprès de l'association afin de savoir si quelqu'un s'était proposé pour l'adopter, l'hiver arrivant à grands pas... Ce loulou ne quittant pas mes pensées et aucune demande n'ayant été formulée pour lui, je me suis proposée en qualité de famille d'accueil après avoir approfondi mes connaissances relatives à l'association au travers du site, du post sur rescue, de la page facebook... Une fois les formalités accomplies et après validation de ma proposition par l'association, j'ai attendu mon petit filleul pendant quelques mois en surveillant toutes ses apparitions sur les photos et vidéos.:-) Je garde en mémoire entre autres les deux petites photos de Tchépi illustrant l'installation de la paille pour l'hiver au refuge... Il me tardait de le savoir au chaud et en sécurité...
    Le jour tant attendu a fini par arriver... le 25 janvier 2014!!! Nous sommes allés à la rencontre de Lydia et de Céline chercher notre petit protégé. Une belle rencontre chargée en émotion... Un magnifique sauvetage orchestré par deux généreuses ambassadrices qui ne ménagent pas leurs efforts pour exhaucer les rêves de bonheur des loulous de Becej et nous faire entendre leur voix.
    Les journées qui ont suivi n'ont été que bonheur et plaisir partagé de voir le petit Tchépi s'épanouir et se ravir de sa nouvelle vie à nos côtés si bien que...deux semaines après son arrivée à la maison, nous l'avons adopté...:-)))) C'était juste une évidence entre ce merveilleux petit coeur et nous.:-) Merci à Céline et Lydia d'avoir rendu possible cette très très belle histoire... ♥

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  • 38 Medyn Le 28/01/2014

    Je suis venue vers l'Association Nobody's Dog à travers le regard d'un autre chien, que celui qui m'a finalement été confié.......
    J'en suis moi-même, presque surprise, je ne regrette rien de ce choix final ....
    Medyn est un chien, "Spécial", qui depuis son arrivée, tend à me démontrer qu'il m'attendait et que tout est Juste et devait être fait ainsi ....

    Alors s'il le dit .... je le crois !....
    Longue vie à toi Medyn, je vais tout faire pour que tu sois heureux parmi nous tous ...

    Et Chapeau Bas, aux 2 jeunes filles qui tiennent les rênes de cette Association avec autant de volonté et d'empathie pour les chiens qu'elles suivent ....
    Ca mérite du RESPECT, tout simplement ....Vous avez le mien !

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  • 39 Izzy Le 26/01/2014

    Izzy est arrivé hier soir (25/01/2014) dans sa nouvelle maison, il a tout de suite compris que le panier était son petit univers, à coté de Bounthy notre chienne rottweiler :)
    Il est adorable avec les chats, il est fasciné par le furet et ignore complètement les poules :P

    Première promenade en foret aujourd'hui, il était tellement intimidé qu'il restait au pied au lieu de profiter de sa longe, il fallait s’arrêter pour qu'il tourne et suive Bounthy.
    Il apprend, il s'intègre, il nous suit et nous parle (beaucoup).

    Que du bonheur pour lui comme pour nous, bravo à toute l'association et un grand merci à Lydia et Céline pour tout ce que vous faites et pour votre très bon accueil hier.
    Ce que vous faites est merveilleux. Merci.

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  • 40 Cvetko et Pythie ex Pipi Le 13/01/2014

    Lorsque je me retourne en arrière...2010 ...Rescue, un site, des photos..Je n'aurai jamais cru que cette souffrance puisse exister. Les larmes coulent sur mes joues. Petite Pipi (qui est devenue Pythie), je veux que cette tristesse disparaisse de tes yeux, je vais t'adopter.
    Et puis Cvetko, je pleure tous les soirs en regardant ta photo au refuge sur la borne d'eau.
    Je ne peux pas te laisser là bas je t'aime déjà.
    Que de chemin parcouru nous sommes en 2014 déjà, mon petit Momo vient de mourir.
    Cvetko et Pythie sont toujours là, heureux, joueurs, câlins. Petit Cvetko a eu de gros problèmes de santé, pour l'instant il va très bien et je suis sure que ça va continuer. Ma petite Pythie est un petit amour et aime son confort.
    Que de progrès, que de chemin parcouru, entre câlins, bétises, enguelades, rigolades, promenades, mes deux petits serbes font partie intégrante de ma vie et je ne le regrette pas.
    Continuez votre action les filles, ne baissez jamais les bras ils ont besoin de vous. Vous êtes formidables, de vraies anges. Bravo et Merci pour eux.
    Un grand merci aussi à tous les employés du refuge, ils font un travail exceptionnel.

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